Les réactions indignées se sont multipliées après la présentation, le 16 avril, des propositions pour le moins draconiennes de la commission d'enquête parlementaire sur l'immigration clandestine (1), présidée par Jean-Paul Philibert, député (UDF/PR) de la Loire. Ainsi, rappelant « son attachement aux droits fondamentaux [logement, travail, protection sociale] qui sont constitutifs du droit à la santé, pour toute personne résidant en France », le Syndicat national des médecins de protection maternelle et infantile (2) s'élève contre ces projets de « durcissement des lois sur l'immigration ». Et il demande l'abrogation des lois Pasqua qui, selon lui, sont « génératrices de nombreuses situations familiales aberrantes ». Même son de cloche à la Conférence des directeurs généraux de centres hospitaliers régionaux et universitaires (3) où l'on recommande de « responsabiliser les Etats » plutôt que de « pénaliser les individus ». Les directeurs de CHRU se déclarent en effet opposés à « toute discrimination sanitaire », estimant que cela irait à l'encontre de l'obligation de « délivrer à tous les patients, sans distinc
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