Intervenant le 20 mars à Paris devant des professionnels de la psychiatrie, à l'occasion de la semaine de la santé mentale, Xavier Emmanuelli s'est prononcé en faveur d'une « psychiatrie de liaison ». Celle-ci devant, selon lui, s'inscrire dans un réseau constitué par l'ensemble des structures intervenant auprès des personnes en état de détresse sociale (dispositifs mobiles, centres d'accueil de jour et de nuit, centres d'hébergement d'urgence, lits d'hébergement médicalisé, structures hospitalières adaptées). En effet, a rappelé le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire d'urgence, « un double problème demeure aujourd'hui ». D'une part, « la prise en compte de la souffrance psychologique, voire des pathologies mentales structurelles de ces personnes démunies ». Et, de l'autre, « la demande explicite de soutien des travailleurs sociaux confrontés à cette souffrance et à la violence qu'elle peut engendrer ». Avant de préciser , « on sait qu'un nombre important de personnes en situation de rupture des liens sociaux et présentant des troubles psychologiques et psychiatriques ne reçoit aucun soin spécifique ». Une situation qui, sel
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