Faut-il, comme l'Association des paralysés de France (APF), considérer que l'infirme moteur cérébral est un handicapé comme un autre, même s'il est plus compliqué à appréhender en raison des déficiences multiples dont il est atteint ? Ou doit-on, à l'instar de la Fédération française des associations d'infirmes moteurs cérébraux (FFAIMC), souligner la spécificité de ce handicap et la prise en charge adaptée qu'il suppose ? (1)
Au-delà des divergences de vues sur le type d'accompagnement à mettre en œuvre et les querelles de définitions, une certitude : en dépit des progrès médicaux, l'infirmité motrice cérébrale (IMC) n'a pas disparu. Et on estime à 40 000 le nombre de personnes concernées (voir encadré au verso). Les causes de l'IMC ont toutefois évolué au cours de ces dernières années. « Souvent le fait d'incompatibilités de rhésus ou d
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