A l'occasion du renouvellement pour dix ans de la convention d'objectif liant l'administration pénitentiaire à l'association JET (1), le garde des Sceaux a évoqué, le 5 mars à Agnetz (Oise), les peines alternatives à l'incarcération, en particulier le sursis avec mise à l'épreuve et la libération conditionnelle.
Il a notamment regretté qu'elles ne soient pas regardées « comme des peines à part entière », car « n'offrant pas toujours de garanties suffisantes de contrôle et de suivi ». Et il a estimé nécessaire que les moyens supplémentaires prévus dans la loi de programme pour la justice (2), notamment le renforcement des effectifs de travailleurs sociaux, « soient mis au service d' une plus grande crédibilité de l'exécution des peines en milieu ouvert ». Ainsi, il a souhaité que la mise à exécution des peines soit accélérée, et que le contrôle du respect des obligations imposées par les juges soit renforcé.
Autres vœux, une meilleure préparation à leur sortie des personnes proches de leur libération et un suivi postcarcéral systématique pour certains délinquants. Quant au placement à l'extérieur (3), Jacques Toubon lui accord
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?