A la suite d'autres organisations (1), des équipes psychiatriques relevant des secteurs public et privé réagissent dans une lettre ouverte au secrétaire d'Etat à la santé, Hervé Gaymard, à la proposition de loi sur l'autisme, adoptée le 22 février en première lecture par les députés (2). Celle-ci, écrivent-elles, vient, dans l'exposé de ses motifs, « porter le discrédit sur la réputation » des équipes psychiatriques qui, depuis « plusieurs décennies, essaient d'inventer des modalités de soins adaptées à ces enfants ». Et qui, ayant « réussi à instaurer un certain nombre d'institutions à visage et à dimension humaine », sont, depuis des années, « obligées de plaider durement cette cause auprès des pouvoirs publics de plus en plus sourds ». Beaucoup d'enfants souffrant d'autisme sont aujourd'hui accueillis dans des hôpitaux de jour où il manque plus de 600 places en région parisienne, relèvent-elles encore, s'insurgeant contre le taux d'encadrement de 0,43 % des budgets des établissements psychiatriques pour enfants dans la capitale. Ce qui, soulignent-elles, signifie une perte de la qualité des soins, l'exacerbation des rivali
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