La prévalence des handicaps reste stable : de 1 à 1,5 enfant sur 1 000 naissent chaque année déficients sur le plan mental et moteur. On observe dans le même temps une augmentation du nombre de handicaps très importants, notamment liés aux progrès médicaux dans le domaine de la réanimation. De plus, les personnes gravement handicapées se trouvent aujourd'hui confrontées à une dépendance accrue liée au vieillissement. De ces transformations, la société a-t-elle bien pris la mesure ? Et quel sort réserve-t-elle à ses 90 000 à 110 000 enfants, adolescents et adultes dits poly, pluri ou multihandicapés, qui sont victimes d'un handicap très lourd comme l'autisme ou de plusieurs handicaps sensoriels, moteurs et/ou mentaux associés ? (1) Pour en débattre, le Comité national de coordination de l'action en faveur des personnes handicapées (CCAH) a récemment consacré ses jou
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