ASH : Quel bilan tirez-vous de ces 20 années d'existence, parfois houleuse, du Coral ? C.S. : J'en retiens d'abord, la difficulté des lieux de vie à se faire accepter en tant qu'alternatives et le temps qu'il a fallu pour obtenir un minimum d'écoute de la part des pouvoirs publics. Pourtant, le résultat est là. Nous travaillons, notamment avec la DAS et la DPJJ, à trouver un statut pour les lieux alternatifs afin qu'ils puissent continuer à vivre. Parce qu'il est évident que l'on manque de lieux de vie en France. Il n'est pas normal que l'on soit obligé de maintenir des gens enfermés par manque de place. C'est un scandale. A juste raison, l'institution psychiatrique classique, notamment l'hôpital psychiatrique, n
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