Le Premier ministre devait, en présence des ministres responsables de la Ville et de l'Intégration, MM. Gaudin et Raoult, présenter, le 18 janvier à Marseille, lors de la tenue d'un comité interministériel pour la ville décentralisé, les mesures de son plan en faveur des banlieues. Lequel est désormais rebaptisé « pacte de relance pour la ville » après s'être appelé PNIU et avoir été qualifié de « Plan Marshall pour les banlieues ». Ce pacte, dont l'annonce a été plusieurs fois repoussée, devrait comprendre sept thèmes et dix mesures principales concernant, notamment, l'emploi, une présence accrue des services publics dans les quartiers, la sécurité, l'éducation... « Il s'agit d'attaquer le problème par tous les bouts, de la petite enfance à l'activité économique », indiquait-on mercredi à Matignon, où l'on se montrait extrêmement réticent à diffuser des informations avant l'annonce par le Premier ministre.
Seules pistes, les propos d'Alain Juppé dans un entretien au Figaro du 17 janvier. Celui-ci fonde ces mesures sur un constat : « 80 % des difficultés des villes et des jeunes dans les villes proviennent du chômage. Mais il
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