Déjà, le 17 octobre, lors de la journée du Refus de la misère organisée par ATD quart-monde (1), les participants avaient du mal à cacher leur déception : ils attendaient que le président de la République dévoile le contenu de la loi - dont les grandes orientations avaient été définies par le Premier ministre en juillet devant le Conseil économique et social (2) - et celui-ci n'avait presque rien dit, annonçant, sans donner plus de détails, la création d'un service public de l'insertion des jeunes (3). Il faut dire que le nouveau discours du gouvernement concernant la réduction des déficits laissait peu d'espoir, le projet de budget 96 montrant d'ailleurs que de véritables moyens ne seraient pas dégagés.
A l'époque, les associations s'alarmèrent, déplorant le manque de concertation dans la préparation du projet. D'autant que le travail interministériel, me
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