« La personne humaine est irréductible à cet élément de son corps, le génome. Il n'empêche que même limité à la possibilité de prédire, plus ou moins exactement, plus ou moins précisément, certains aspects du destin biologique des êtres humains, susceptibilités à des maladies ou autres caractéristiques non pathologiques, le pouvoir issu de la génétique est de nature à avoir de profonde répercussions pour les individus et la société, aujourd'hui et dans le futur ». C'est sur cet avertissement, déjà entendu, que s'ouvre l'avis « Génétique et médecine : de la prédiction à la prévention », adopté le 30 octobre dernier par le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (1). Une prise de position qui intervient quelques mois seulement après l'adoption, au cours de l'été 1994, des trois lois sur l'éthique biomédicale (2).
Principaux objectifs : rassembler, actualiser et préciser les résultats des réflexions en cours, pour une application dans le cadre législatif existant, et poser des repères concernant la délicate question « de la destinée et de la liberté confrontées à la responsabilit
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