Compte tenu du ralentissement de l'activité « un peu plus marqué que prévu » enregistré au premier semestre 1995, le projet de loi de finances pour 1996, adopté au conseil des ministres du 20 septembre, retient une hypothèse de croissance économique « délibérément prudente » de 2, 8 % (contre 3, 1 % l'an dernier).
Priorité absolue, la réduction du déficit budgétaire qui, conformément à l'objectif fixé par la loi d'orientation quinquennale relative à la maîtrise des finances publiques (1), devrait être ramené de 321, 6 milliards à 289, 7 milliards de francs, soit 3, 55 % du produit intérieur brut (PIB). L'objectif du gouvernement étant de réduire
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