Principal objectif de l'étude réalisée par l'économiste Ouali Si Amer et la sociologue Sylviane Touzé (2) : dégager les grandes logiques d'insertion des jeunes les moins bien formés à partir de l'analyse de leurs trajectoires personnelles et de leurs modes de vie. Cinq grandes catégories, assez hétérogènes, se dégagent ainsi. Pour les filles et les garçons qui composent le premier groupe, il s'agit avant tout de coller à une image conformiste de l'insertion : travail, maison, famille. Quittant le circuit scolaire ou espérant changer de secteur d'activité, ils sont généralement soutenus affectivement par leurs familles et n'ont pas connu de ruptures brutales durant leur enfance. Mais ils souffrent de certaines
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