Dans deux lettres ouvertes adressées à Agnès Buzyn, ministre des Solidarités de la Santé et à Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, plusieurs collectifs d'associations de proches de malades alcooliques (CoPMA), de patients qui luttent contre l'addiction, et de la Fédération Française d’addictologie déplorent l'absence de l'alcool et des drogues dans les débats menés dans le cadre du Grenelle contre les violences faites aux femmes.
« On sait en effet, grâce à l’analyse des morts violentes au sein du couple survenues en 2018 et plus particulièrement des 121 féminicides, publiée par la délégation d’aide aux victimes, que dans 55 % des cas au moins l’un des deux, auteur ou victime, est sous l’emprise d’une substance (alcool, stupéfiants, etc. », rappelle le CoPMA dans l’une des deux lettres.
L’alcool altère l
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