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La précarité des proches aidants : un phénomène multifacette

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Perte de revenus, manque de ressources, exclusion sociale, burn out… La précarité - financière, sociale, culturelle, professionnelle - est, cette année, la thématique centrale de la Journée des aidants du 6 octobre.

« Aider coûte cher. Même si le reste à charge varie d’une situation à l’autre, handicap, maladie, perte d’autonomie liée à l’âge, aider un proche engendre une pression financière sur les aidants. Le baromètre CARAC avance que 66% des aidants dépenseraient 20 49 € en moyenne par an »,  rappelle le Collectif Je t’aide. Au-delà du coût généré par l’aide apportée à un proche, la précarité financière des proches aidants résulte aussi de l’impact de ce rôle sur leur vie professionnelle : absentéisme, baisse des revenus, baisse des cotisations retraite, obligation parfois de mettre fin à son activité professionnelle, etc.

Fin septembre, la Fondation APRIL a publié les résultats de son Baromètre des aidants, réalisé en partenariat avec l’Institut de sondage BVA. Cette édition 2019 se penche également sur la précarité professionnelle des proches aidants. Elle met en l

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