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« La lutte contre la discrimination, angle mort des pratiques »

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Pourquoi les jeunes des quartiers prioritaires de la ville sont-ils happés par l’ubérisation ? C’est ce qu’a cherché à comprendre Thomas Kirszbaum. Le sociologue décrypte la séduction que ces activités exercent auprès d’un public paupérisé et racisé.

Thomas Kirszbaum est chercheur associé au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps), à Lille. Spécialiste notamment des politiques de la ville et de renouvellement urbain, mais aussi de la jeunesse, de la lutte contre les discriminations et de l’intégration, il a publié en mai Les Professionnels de l’accompagnement des jeunes face à l’essor du travail ubérisé dans les QPV. Une étude coréa­lisée avec Régis Cortéséro, en collaboration avec Hugo Botton.

Vos travaux révèlent l’essor du travail ubérisé auprès des jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Pourquoi un tel engouement ?

Bien que le terme d’ubérisation recouvre une réalité plus vaste, notre étude s’est concentrée sur les livreurs et les chauffeurs VTC. Or leur nombre est bien plus important dans les QPV que dans les autres. On constat

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