Les aides à domicile doivent être vigilantes à la perte de poids des personnes accompagnées et doivent s’alerter de certains signes, lorsque des vêtements flottent ou qu’une alliance ne tient plus au doigt. Pour certains bénéficiaires, il faudrait convenir d’une surveillance chaque mois, comme on le fait en établissement. Si la dénutrition est avérée, il s’agira alors de prendre rendez-vous avec le médecin traitant, afin qu’il puisse prescrire des compléments nutritionnels oraux. Aujourd’hui, il en existe de toutes sortes : petits biscuits à l’emmental raffiné, potages, purées, madeleines, petits pains, milk-shakes, crèmes, boissons et même petits chocolats. Là encore, il sera nécessaire de les rendre appétissants en les sortant systématiquement de leur emballage et en les présentant chauds ou froids, selon le produit.
Le rôle de l’aide à domicile est capital dans cette vigilance. C’est elle qui, au plus près de la personne, voit les produits consommés et ceux qui restent au frigo et finissent à la poubelle. De son implication découlera l’avenir de la personne en perte d’autonomie. Mais pour qu’elle puisse la réussir, elle devra avoir le temps nécessaire pour effectuer un accompagnement décent.