Sur le papier, le « sport pour tous » a le vent en poupe. Alors qu’il a été hissé en 2022 au rang de « grande cause nationale », chaque structure médico-sociale a désormais l’obligation de nommer un référent sportif.
En pratique, si de nombreux dispositifs usent de cet outil pour apporter du bien-être et de la convivialité à des publics en situation de handicap, sans abri ou exilés, l’heure est plutôt à l’improvisation.
La pénurie de professionnels de l’activité physique adaptée – et peut-être aussi un manque de culture du projet sportif – empêche les travailleurs sociaux d’en retirer un réel bienfait éducatif. Et les oblige souvent à faire entrer des ronds dans des carrés.