Publié le : Dernière Mise à jour : 06.05.2024Par : Nacim ArrisLecture : 2 min.
Je comprends les projets d’inspiration militaire qui visent à redonner de la rigueur, un cadre et des notions de citoyenneté indispensables à la vie en société. Nous pouvons avoir les mêmes finalités, mais sans une conception de l’ordre ou de l’autorité par la coercition. Il est possible d’acquérir autrement l’assise permettant de faire société. Les différentes structures qui composent l’association Oser (organisateur de séjours éducatifs dits de rupture) promeuvent une autre vision de l’humain, une autre écoute de la souffrance de ces jeunes en grande difficulté. A Parcours Bonkoukou, établissement autorisé par le département de l’Essonne que j’ai créé en 2008, les jeunes partent au Bénin pendant neuf mois minimum. Ils sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire. Et ce sont la relation à l’autre et la dynamique interculturelle qui permettent de les remobiliser.La recherche permanente d’adhésion est essentielle – avec le jeune, mais aussi avec les partenaires : la famille, l’aide sociale à l’enfance, la protection judiciaire de la jeunesse. Si un jeune a décidé de tout renverser, le projet éducatif fondé sur des méthodes militaires n’y changera rien. Les mineurs en situation complexe…
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