Les femmes demandeuses d’asile sont surexposées aux violences sexuelles dans la période suivant leur arrivée dans le sud de la France par rapport à la population générale. Dans l’Héxagone, 0,26 % des femmes déclarent avoir été victimes de viol ou tentative de viol au cours de l’année écoulée, soit 18 fois moins que les 237 demandeuses d’asile incluses dans notre étude(2). De même, les occurrences annuelles de violences sexuelles (2,9 %) dans la population générale sont au moins 9 fois inférieures à celles trouvées dans notre étude. La fréquence des viols ou tentatives de viol en France varie selon l’origine géographique, le statut de relation et les violences subies avant l’arrivée. Ainsi, nous avons constaté une vulnérabilité particulière chez
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