Publié le : Dernière Mise à jour : 19.04.2024Par : Marie NahmiasLecture : 5 min.
Ancienne coordinatrice dans une structure d’insertion, Johanna Rouillon a cessé de travailler en 2020 après un burn-out. De son expérience est née la pièce Machines de guerre, un projet artistique hybride destiné à briser un tabou dans le secteur social et à mieux repérer les situations à risque.
Le 8 février 2020. Cette date, indélébile, est marquée au fer rouge dans l’esprit de Johanna Rouillon. Tatouée en caractères gras sur les étagères de sa mémoire. Bien sûr la chute a été progressive. Il y a eu la fatigue extrême, la dévalorisation, l’anxiété, le corps qui lâche… Mais le 8 février 2020 représente un point de rupture. Il sonne son arrêt de travail définitif pour burn-out. Coordinatrice dans une structure d’insertion par le logement depuis 2013, Johanna Rouillon s’occupait jusqu’alors d’encadrer des bénévoles, de développer des partenariats et d’étudier les dossiers de commissions d’attribution de logement. Un poste qui la passionnait. « J’exerçais au sein d’une association constamment dans l’innovation. Mes responsables me faisaient confiance, expose-t-elle autour d’un café pour planter le décor. Dès que je proposais quelque chose,…
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