Publié le : Dernière Mise à jour : 19.04.2024Lecture : 8 min.
Les conséquences de la crise sanitaire et la multiplication des normes pèsent de plus en plus sur un secteur qui peine à recruter et à proposer des séjours à des coûts abordables pour les personnes en situation de handicap. Face à ces difficultés matérielles et parfois éthiques, certaines associations tanguent ou mettent carrément la clé sous la porte.
Il aurait pu se produire dans n’importe quel gîte et causer la mort de n’importe quels vacanciers. Mais l’été dernier, ce sont onze personnes en situation de handicap qui ont succombé à l’incendie de Wintzenheim (Bas-Rhin), braquant soudain les projecteurs sur un secteur – celui du tourisme adapté – d’ordinaire plutôt minoré, voire invisibilisé. « En matière de handicap, la question des vacances apparaît comme la dernière roue du carrosse par rapport aux enjeux de l’école, de l’insertion professionnelle et de l’emploi », reconnaît Frédéric Reichhart, enseignant-chercheur à l’Insei (Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation inclusive). « Comme si ce temps de congés était moins important que le reste, peut-être parce qu’aux yeux de certains il est moins légitime.…
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