Publié le : Dernière Mise à jour : 09.02.2024Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
1 Une bonne nouvelle d’abord : la sexualité reste vivace en vieillissant. La preuve, les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses sur les sites de rencontres. Une étude suédoise montre même une augmentation des rapports sexuels chez les hommes et les femmes mariés de plus de 70 ans. Néanmoins, le sexe des « vieux » reste tabou. Pourtant, selon Frédéric Brossard, psychologue clinicien ayant travaillé en Ehpad, il pourrait agir « comme un effacement temporaire de la vieillesse et de l’angoisse de mort » et ralentir la dégénérescence, « notamment en maintenant une certaine permanence dans un monde interne parfois chaotique ».2 En Ehpad, 8 % des résidents ont une activité sexuelle. C’est peu, certes, mais c’est sans compter la masturbation, qui fait office de « consolation » face à la solitude et aux difficultés associées à des troubles physiques ou physiologiques. Ou encore, la tendresse, une autre forme de complicité affective. Conscient ou pas, le désir continue d’exister, y compris dans les situations de démence. Mais exprimer sa sexualité en institution, à un moment de grande vulnérabilité, reste malaisé. Encore plus pour les personnes homosexuelles qui ont souvent le sentiment…
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