« On désinstitutionnalise, sous prétexte qu’on serait discriminant »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 09.02.2024Par : Pascal CorbexLecture : 2 min.
Nous ne sommes bien évidemment pas opposés à l’inclusion en tant que telle, mais nous défendons surtout les structures spécialisées. Toute personne en situation de handicap n’a pas forcément la capacité d’aller à l’école. L’acte 2 de l’école inclusive, annoncé par Emmanuel Macron, est quand même très inquiétant. Il prétend proposer des milliers de solutions, mais peut-on dire qu’on inclut parce qu’on met un élève une heure par semaine à l’école ? Certains jeunes vont se retrouver en grandes difficultés parce qu’ils sont à des années-lumière de ce cadre classique.Prise en charge globaleL’inclusion pour tous, ça ne veut rien dire. Certains ne pourront jamais se passer d’un accompagnement 24 heures sur 24, et ce pour des raisons de soins ou d’étayage. On risque de perdre le sens de la loi de 2005 (pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées) qui prévoit une prise en charge individualisée en fonction des besoins de chacun. Plutôt que de raisonner en termes de « solutions », il faut des prises en charge globales au sein de structures médico-sociales.Depuis des années, l’enseignement spécialisé ne cesse d’être fragilisé, notamment…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques