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« Ecartée trois jours avant son décès »Un 31 décembre, les choses se sont accélérées, elle a désaturé, j’ai immédiatement contacté l’infirmière de garde qui a appelé le Samu. Nous nous sommes retrouvées dans une situation très délicate. Car en soins palliatifs, il faut communiqué le nom d’une personne de confiance qui prendra la décision de laisser ou non partir la personne. Mais nous n’avons eu accès à ce nom que le lendemain. J’ai donc passé toute la nuit à redoubler de vigilance. J’ai été très choquée que les autres intervenants, notamment mon employeur, ne connaissent pas ces obligations légales. J’ai écrit un rapport le lendemain pour exprimer mon mécontentement. J’ai également constaté le détachement des collègues de jour qui semblaient avoir baissé les bras, répétant : « Mieux vaut pour elle qu’elle parte le plus vite possible. » Trois jours avant son décès, on m’a écartée de chez elle car j’avais signalé un manquement grave lors d’une transmission. Un signalement de trop, qui m’a valu une mise à pied conservatoire. Les derniers jours, Fleur a été privée de ses auxiliaires de vie référentes et est partie très vite. Elle avait 39 ans et était entourée de têtes inconnues. J’ai…
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