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Le risque de sous-traitance forcée

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Que ce soient des institutions ou des personnes physiques, je ne vois pas d’objection à facturer des clients. En revanche, l’Anas a une position claire sur le type d’actions payantes. Pas question de demander des honoraires à des usagers pour effectuer de l’accès aux droits, établir un dossier de revenu de solidarité active (RSA) ou une demande de prime d’activité… C’est interdit par le code de l’action sociale et des familles, et donc illégal. Le travail social n’est pas un champ commercial. Le législateur indique d’ailleurs qu’il ne doit pas y avoir « d’agent gris entre les citoyens et l’accès aux droits ». Des plateformes en ligne comme Mes-alloc.fr se l’autorisent pourtant, en faisant croire qu’elles vont faire gagner de l’argent aux gens, passant sous silence qu’il s’agit d’un droit social.Un phénomène minoritaireBien qu’il y ait un peu plus d’assistants de service social indépendants qu’avant, leur part reste minoritaire. Aujourd’hui, la libéralisation du métier tient à la crise que traversent les travailleurs sociaux et au manque de moyens. Mais cela ne s’y limite pas. Les professionnels savent où ils vont, ce sont les institutions qui posent des demandes orientées à l’inverse…
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