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La loi précarise et expose à la violence

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La loi aggrave les conditions d’exercices des travailleuses du sexe. D’une part, pour ne pas exposer les clients qui craignent la police et qui sont moins nombreux, elles sont amenées à travailler dans des lieux plus reculés qu’auparavant. Depuis 2016, leur précarité a aussi fortement augmenté. Les personnes prostituées travaillent désormais plus longtemps pour gagner moins d’argent, ce qui les contraint à accepter les demandes de rapports sexuels non protégés et à subir davantage de violences. D’autre part, pour les mêmes raisons, le recours à Internet et les déplacements s’avèrent bien plus fréquents. Parmi les conséquences relevées, de nombreuses personnes prostituées migrantes et allophones sont contraintes, pour communiquer, d’avoir recours à des intermédiaires auxquels elles reversent une partie de leurs revenus. Le paradoxe réside donc dans le fait que la loi les expose à la vulnérabilité alors qu’elle est censée lutter contre le proxénétisme et contre la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle.Un accompagnement complexeLes difficultés du quotidien des travailleuses du sexe complexifient aussi le travail d’accompagnement des associations. Par exemple, il est…
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