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Opposer droit commun et droits spécifiques est une aberration

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A l’origine, ce qu’on appelle « institutionnalisation » ramène au fait de créer des droits (à la scolarisation ou à l’emploi). Chaque fois qu’on a ouvert des structures spécialisées, c’était pour donner un droit supplémentaire. Au fil du temps, celles-ci ont évolué. Les Esat ont développé leurs activités hors les murs, les entreprises adaptées aussi… Tout ce qui va dans le sens d’une pluralité de solutions est positif.La responsabilité collective reculeMais il faut créer un continuum et non pas supprimer les institutions, ce qui reviendrait à enlever des droits. En Angleterre, par exemple, où l’on a décidé il y a quelques années de fermer les ateliers pour travailleurs handicapés au nom de la désinstitutionnalisation, croyez-vous qu’ils aient été recrutés dans le travail ordinaire ? Certainement pas. C’est pourquoi, si je suis pour une amélioration des établissements, pour une certaine souplesse, il faut que les institutions y jouent un rôle.Opposer droit commun et droits spécifiques est une aberration. On ne favorisera l’inclusion qu’en tenant compte de la diversité des besoins. Or on ne parle jamais des problématiques personnelles des gens – autisme, handicaps psychiques, angoisses,…
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