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« Cassée debout »

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1 L’héroïne du film est la présidente de l’Association francophone des femmes autistes. « Quand on est né avec un handicap, on nous apprend à être soumis. A la voix des parents, des éducateurs (…). L’adulte décide à notre place », affirme Marie Rabatel qui ne lâche jamais sa peluche rose qui la « rassure » ni ses lunettes fumées. Si elle se protège ainsi, c’est qu’enfant, ses camarades de classe la traitaient de « débile » parce qu’elle était différente. Ils la poussaient, vidaient son cartable, se moquaient… Aujourd’hui, elle a toujours peur de la foule et dort dans le même hôtel des villes où elle a l’habitude de se rendre.2 90 % des femmes autistes subissent des violences sexuelles. Violée par un voisin de ses grands-parents, Marie Rabatel a dessiné pour faire comprendre ce qu’il lui était arrivé. Autour, les adultes l’ont prise pour une « folle ». Elle a alors refoulé et mis tout son énergie dans le sport jusqu’à devenir championne de France du lancer de disque. Mais à 35 ans, le souvenir de son agression resurgit. Dépression, tentative de suicide, elle reste hospitalisée cinq ans. La terreur est multipliée « par 10 000 » à cause du trouble autistique, lâche la porte-parole de…
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