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« Ils ne savent pas à quoi accrocher leur rage de vivre »

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Très jeune âge des casseurs, destruction des structures d’aide sociale, instrumentalisation du rôle des parents… Les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel en juin dernier ont été atypiques. La psychanalyste Danièle Epstein, qui a longtemps travaillé à la PJJ, décrypte ces évolutions.
Vous avez démissionné de la PJJ. Pourquoi ?La PJJ [protection judiciaire de la jeunesse] a été une grande histoire pour moi. J’y suis entrée comme psychologue en 1968 et je l’ai quittée en 2005. Cette institution a toujours été un lieu où la question de la loi était primordiale. Or l’interdit fait lien entre la clinique et le judiciaire. Comment faire pour que les jeunes délinquants qui sont dans la transgression de la loi élaborent quelque chose de l’interdit symbolique ? La fonction du psychologue dans ce cadre me paraissait très importante pour mettre en relation l’histoire familiale bousculée de ces enfants et leur passage à l’acte. J’ai beaucoup investi mon travail mais il a fini par devenir une lutte permanente avec l’institution et je suis partie à grand regret. Ce qui était de l’ordre d’une élaboration psychique a disparu progressivement au profit…
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