Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2023Par : Laurence UbrichLecture : 5 min.
Les travailleurs sociaux se retrouvent souvent démunis face aux souffrances et comportements borderline des publics vulnérables. De plus en plus de structures font appel à des formations pour acquérir les bons gestes.
Un Français sur cinq serait touché chaque année par un trouble psychique, soit 13 millions de personnes (1). Dépression avec ou sans crise suicidaire, troubles anxieux, psychotiques ou liés à l’utilisation de substances, si ces chiffres placent la santé mentale comme un enjeu de société global, les travailleurs sociaux – au contact de publics vulnérables – se retrouvent forcément en première ligne. Sensibilisés à ces problématiques en formation initiale, ils ne se sentent souvent pas assez outillés pour appréhender sereinement ce type de situations sur le terrain. D’autant que la plupart des structures médico-sociales, tous secteurs confondus, ne bénéficient pas de la présence de psychologues ou de psychiatres à plein temps. Que l’on intervienne en protection de l’enfance, dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) ou dans le milieu du handicap, il faut se contenter de jongler entre les astreintes morcelées des…
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