Publié le : Dernière Mise à jour : 21.04.2023Par : Pénélope Bacle
Si la présence des professionnels du social en commissariat et gendarmerie se multiplie à travers l’Hexagone, son efficacité s’avère encore difficilement mesurable. Le renforcement du dispositif demeure un enjeu crucial, notamment en termes de prise en compte des victimes de violences conjugales.
« Au départ, cela restait des initiatives individuelles et quelque part assez militantes », se souvient Anne Wuilleumier, cheffe du département « études et recherche » de l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur (IHEMI) et sociologue. Il aura ainsi fallu plus d’une quinzaine d’années avant que le poisson-pilote du dispositif, l’Association nationale d’interventions sociales en commissariat et gendarmerie (ANISCG), réussisse à déployer des travailleurs sociaux à travers la France. Désormais, ils sont près de 450, chargés d’accueillir, de conseiller et d’orienter les personnes vulnérables vers des structures en capacité de les accompagner. Soit environ 200 postes créés ces seules deux dernières années. Un essor rapide s’expliquant en grande partie par le Grenelle des violences conjugales. Lancé en 2019, il a représenté un réel tournant…
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