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Trêve

« Y’a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a d’la joie ! »

Pas pour tout le monde. Le 1er avril marque la fin de la trêve hivernale et la reprise des expulsions. Des milliers de familles risquent de se retrouver à la rue, alerte la Fondation Abbé-Pierre. Crise sanitaire, inflation, précarité de l’emploi – laquelle a doublé en quarante ans selon le Centre d’observation de la société –, les impayés sont en hausse de 10 % dans le parc social au dernier trimestre 2022. Dans le seul département du Nord, le nombre des expulsions a crû de 63 % entre 2021 et 2022. Se loger serait-il devenu un crime ? Oui, à en croire une proposition de loi qui prévoit jusqu’à trois ans de prison pour les squatters.

« Y’a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a d’la joie ! »

Pas pour tout le monde. Le centre départemental de l’enfance et de la famille de Toulouse, qui accueille des jeunes en grandes difficultés, est aux abois. Explosion du nombre d’enfants placés, dont beaucoup de « cas complexes », multiplication des agressions envers les éducateurs, professionnels épuisés… Le centre d’urgence, le seul de la ville, reçoit des mineurs qu’il est censé garder trois mois. Mais certains restent trois ans faute de structures et de soins dédiés. Selon le quotidien La Dépêche, on y recense des enfants qui relèvent davantage de la psychiatrie que de la protection de l’enfance, des autistes ou encore des jeunes en situation de handicap, sans solution. La routine, quoi !

« Y’a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a d’la joie ! »

Pas pour tout le monde. Une étude de l’Insee indique que 10,6 % des enfants de moins de 15 ans ne sont pas partis en vacances en 2021, ne serait-ce qu’une semaine. La bonne nouvelle, si on peut dire, est que ce taux s’élevait à 17,4 % en 2009 et que, la même année, ils étaient deux fois plus nombreux à ne pas disposer de livres adaptés à leur âge. A l’exception de ceux vivant en familles monoparentales, ça va donc un peu mieux pour les enfants, mais pas pour les parents, dont le niveau de pauvreté stagne. N’ont qu’à traverser la rue…

« Y’a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a d’la joie ! »

Pas pour tout le monde. Mais bon, on va cesser de jouer les rabat-joie. Alors pour vous remonter le moral, allez donc faire un tour, du 3 au 10 avril, au Festival du film d’action sociale de l’IRTS de Lorraine, ou visionnez-le gratuitement sur https://irtsdelorraine.kinow.tv. On a déjà un chouchou pour le prix, mais on ne dira rien.

« Y’a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a d’la joie ! »

Éditorial

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