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Territorialisation de la PJJ (partie 2)

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En 1981, Myriam Ezratty, nouvelle directrice de l’Education surveillée (ES), constate les changements internes à l’administration et ceux de son environnement : les juges des enfants placent moins de mineurs dans les internats, isolés en milieu rural, pour se tourner vers le milieu ouvert et les petites structures en milieu urbain. Les centres fermés sont en voie de disparition ou ont ouvert leurs portes en raison d’incidents multiples dus à la concentration de mineurs très perturbés.Le profil des jeunes confiés a également beaucoup évolué : issus des grands ensembles accueillant des familles de travailleurs dans des bassins d’emploi industriels, leur niveau de vie est plus élevé que celui de leurs aînés. Par ailleurs, un changement de mentalité s’opère avec le consumérisme et la frustration de ceux qui n’y ont pas accès. Qui plus est, la modernisation des productions et la hausse du niveau de formation éloignent de l’emploi les jeunes sous main de justice. L’augmentation de la délinquance et la multiplication des violences collectives ont pour effet une explosion des incarcérations de mineurs (+ 41,3 % de 1979 à 1980). Puis l’adoption, en février 1981, d’une loi « sécurité et liberté »…
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