Dès 2016, la ville de Metz a mis en place une politique visant à travailler sur le long cours avec les populations des bidonvilles. Deux d’entre eux ont été résorbés et l’accompagnement social se poursuit pour certaines familles.
Après plusieurs démantèlements et réinstallations successives, une nouvelle approche visant l’insertion des populations a été mise en œuvre à Metz dès 2016. Et ce, dans un premier temps, pour un bidonville implanté sur un terrain appartenant à la SNCF où vivaient une cinquantaine de personnes, originaires pour la plupart d’une même localité de Roumanie. « Nous avons élaboré un projet avec la Fondation Abbé-Pierre pour travailler à l’insertion sociale et professionnelle des personnes, et aller vers le logement ordinaire », explique Gaëlle Pollien, directrice générale du centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville.Une mission d’évaluation a été conduite par deux organismes extérieurs : l’association Quatorze pour ce qui concernait l’installation de sanitaires, de douches et de cuisines, et sa consœur Trajectoire pour le diagnostic social. Financée sur trois ans par l’Etat, le CCAS et la Fondation Abbé-Pierre,…
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