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Il y a 40 ans, l’essor du « département providence »

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Département providence, heureuse formule de Nathalie Blanchard. Décentralisation, saison 1, épisode 2. La loi « Defferre » du 2 mars 1982 érige la région en collectivité territoriale et abolit les tutelles. Le préfet ne peut plus « casser » un acte, il doit déférer au tribunal administratif qui tranche. Pour le travail social, un changement considérable. « La déconcentration », dira le préfet, seul représentant des ministres sur le territoire, pour ne pas affaiblir l’Etat. Car 1982 ce sont des pouvoirs accrus aux collectivités territoriales, leurs assemblées et leur exécutif. Par la loi et la Constitution, non par délégation gouvernementale, les élus y tiennent. La compétence est légitimité et par là, responsabilité : devant l’électeur, l’alibi du « préfet qui bloque », choit.En 1983 deux lois désignent, l’une, les titulaires et rouages de pouvoir, l’autre, la répartition des domaines d’action publique. La section « action sociale et santé » (prévention) assoit le département providence, la collectivité territoriale et surtout son exécutif, le président du conseil général. Pourquoi le département ? Certes, l’Etat garde la sécurité sociale, des services sociaux liés au régalien : justice,…
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