Job coach, job dating… Les structures au contact de publics exclus ou en difficulté étoffent leurs équipes pour favoriser le retour à l’emploi. Et insufflent de nouvelles pratiques, revendiquant un accompagnement au plus près des personnes et des entreprises.
De conseillère auprès d’entrepreneurs à « job coach » dans une structure d’hébergement. Alors qu’elle « ne prévoyait pas de travailler dans le social », Laura Courtois a rejoint le service « emploi » de l’Adefo, une association dijonnaise qui gère notamment des centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Et pourtant, pour cette diplômée en communication et en sciences de l’éducation, le fil rouge qui l’a conduite d’une activité à l’autre semble clair. « On est vraiment sur un accompagnement, face à une personne qui a un projet et une envie », résume-t-elle. Depuis 2020, la job coach reçoit ainsi les personnes en hébergement qui souhaitent retrouver du travail. Elle doit entretenir six contacts par semaine avec les entreprises et se coordonne, aussi, avec les travailleurs sociaux référents des personnes accompagnées. Sa responsable, Céline Gilles, est arrivée la même année, avec…
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