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A mi-chemin entre éducation et animation, les « terrains d’aventure »

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Dans les années 1970, sont créés en France des équipements de loisirs, surtout urbains, issus d’une pédagogie de plein air née au Danemark en 1943. Il s’agit à l’origine d’une solution éducative temporaire à une situation de crise. Occupant les terrains vagues des villes bombardées, les junk playgrounds représentent après-guerre un moyen de prendre en charge la jeunesse déboussolée, dans un climat où les frontières entre résistance et délinquance sont brouillées (Kozlovsky, 2006). Les premières années de la reconstruction légitiment les actes d’appropriation ou de conversion des déchets en ressources. Les terrains d’aventure permettent alors d’occuper à la fois un vide social – avec la pédagogie du jeu influant sur les comportements des enfants (Cohen, 2007) – et un vide spatial – en répondant à l’urgence de reconstruire sur les ruines urbaines (Kozlovsky, 2008).En France, à l’initiative de psycho-sociologues, d’architectes paysagistes ou encore de bailleurs sociaux, et grâce à l’encadrement des fédérations d’éducation populaire de l’époque (UFCV, Franca, Ceméa…), un premier terrain d’aventure voit le jour à Paris et, dans la foulée, plusieurs municipalités en créent: Rennes, Hyères…
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