Publié le : Dernière Mise à jour : 20.02.2023Par : David Prochasson
Souvent interpellée sur des problématiques de tranquillité publique, menacée dans son existence même, la prévention spécialisée souffrirait d’un manque de lisibilité de ses actions, à la fois à l’égard de ses partenaires et des élus. En jeu, la nécessité de communiquer et d’objectiver son travail pour défendre ses spécificités.
Qui veut noyer sa structure l’accuse d’insuffisance. Dans le Calvados, le sentiment domine depuis que le département a dénoncé les conventions qui le liaient avec l’ACSEA, une association du mouvement des Sauvegardes. Le 1er janvier dernier, le service d’action préventive (SAP) a cessé toute activité à Caen avant de baisser définitivement le rideau, fin août, dans les autres territoires. Motif évoqué : la non-atteinte des objectifs fixés et le manque de coopération. « Le rapport d’activité n’a pourtant jamais été contesté, défend l’éducateur et représentant syndical Jérôme Turge. Le département règle ses comptes à l’égard d’une équipe trop contestataire à son goût. » En lieu et place du service de l’association, le département du Calvados a choisi d’internaliser la prévention spécialisée à travers la création d’un établissement…
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