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« Personne ne tolérerait cela sur des élèves non handicapés »

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« Se taire, c’est être complice des délits constatés. Je ne pouvais plus le supporter. » Ces mots sont ceux d’Olivier Paolini, enseignant spécialisé dans un institut médico-éducatif (IME) à Narbonne (Aude). Au sein de l’établissement, qui accueille 90 enfants en situation de handicap, il est chargé depuis 2009 de coordonner la scolarisation en unité d’enseignement externalisée (UEE). En temps normal, pour établir les emplois du temps des élèves, il suit le cadre légal, qui recommande dans ce type d’unité un minimum de six élèves et un maximum de huit, pour au moins douze heures de scolarisation par semaine.Mais à la rentrée scolaire de 2020, sa direction en a décidé autrement. « Dans le nouvel emploi du temps, certains enfants n’avaient que trente minutes d’école hebdomadaire, et d’autres une demi-journée. Personne ne le tolérerait si les élèves n’étaient pas en situation de handicap », proteste l’enseignant. Soutien des familles qui portent plainte contre la direction, il se retrouve en conflit avec celle-ci : « J’ai reçu un courrier me demandant de ne plus venir aux réunions d’équipe, alors que j’en suis le coordonnateur. J’ai été sommé, en quelque sorte, de me taire. » Sur les conseils…
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