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« On m’a demandé de fermer la porte pour que personne ne voie »

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« Il ne me reste plus rien… » Entrée en 2010 dans une maison d’accueil spécialisée (MAS) de Seine-et-Marne, Ingrid Schaufelberger n’imaginait pas vivre ce qui a suivi. « En près de sept ans, j’ai assisté à de multiples faits de maltraitance institutionnelle, psycho­logique, matérielle et physique. Au départ, je prenais sur moi car ce n’est pas évident de dénoncer, raconte cette ancienne aide médico-psychologique (AMP). D’autant que la direction me faisait miroiter un contrat à durée indéterminée. J’ai laissé passer une fois, deux fois, mais à la troisième je n’ai pas pu. »Licenciée pour faute graveCette fois-là, en 2016, elle constate une importante dégradation de l’état de santé d’un résident dont elle est référente et qu’elle accompagne depuis des années. « Il était en fin de vie. La MAS n’était plus habilitée pour l’accompagner, il fallait le transférer dans une autre structure, mais la direction a refusé, et ses derniers jours ont été un enfer. Il respirait avec difficulté, ne déglutissait plus et ne gardait ni l’eau, ni les aliments, ni les médicaments. Il était installé sur un matelas par terre, avait des hématomes partout car il chutait dès qu’il essayait de bouger. Il vivait…
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