Embauchée en septembre 2019 en tant que cheffe d’équipe en CDD dans une maison d’accueil spécialisée (MAS) de la région parisienne, Harmony Stanczak rompt son contrat trois mois plus tard : « C’était la maison de l’horreur, à tous les niveaux – physique, mental, psychologique, verbal, médicamenteux –, envers les résidents, les employés, les collègues entre eux. » A propos de son court passage dans cette structure, la monitrice-éducatrice évoque un résident qui passe la journée sans être changé alors qu’il est souillé par son urine, une autre violentée parce qu’elle est trop dure à gérer, une autre encore mise sous camisole chimique en raison de ses troubles du comportement.Plus de trois ans après les événements, la professionnelle demeure profondément marquée par les nombreux dysfonctionnements qu’elle a observés. « Je suis en pleine reconstruction. Je reprends doucement confiance en moi, avoue-t-elle. Je ne voulais plus être cheffe d’équipe car j’avais peur de revivre la même chose. »
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