Recevoir la newsletter

Aux prémices de l’action sociale

Article réservé aux abonnés

L’« action sociale » est née, d’une part, de lectures critiques, politiques et morales de l’état de la société française à la fin du XIXesiècle et, d’autre part, de volontés de réformer celle-ci. Elle cherche à apporter des réponses pratiques à deux enjeux, qu’elle pose avec insistance, en les reliant plus ou moins : la structuration de la société elle-même et la déprolétarisation ouvrière. A l’heure du virage vers un nouveau siècle, il n’est plus besoin d’enquête : la précarité et la misère ouvrières sont patentes et apparaissent bien comme étant liées à la libéralisation du travail et à l’industrialisation de la production. Les salaires sont insuffisants et instables ; les grèves se multiplient et se radicalisent ; les ouvriers s’organisent entre eux, se politisent, se syndicalisent et plus nombreux sont ceux qui en appellent à une lutte des classes visant à révolutionner la société. La question ouvrière se pose aussi comme étant sociétale et politique : la reconnaissance républicaine des libertés individuelles suffit-elle à assurer la cohésion sociale ?Au regard de ces injustices et de ces dissociations, deux corps doctrinaux politico-sociaux fondateurs – divergents dans leurs fondements…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Dans le rétro

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur