Recevoir la newsletter

« Quelque chose de spécial à me dire »

Article réservé aux abonnés

Les derniers temps de la vie sont propices au dévoilement de secrets qu’il semble impossible d’emporter dans la mort. Travailler en gériatrie conduit souvent à être dépositaire de ce qui n’a jamais été révélé et pourrait faire obstacle à une fin de vie apaisée, impliquant d’accueillir ce qui, bien que souvent douloureux, est offert comme la marque de confiance la plus grande qui soit.J’ai rencontré Christiane H. au début de ma nouvelle vie professionnelle, et cette femme de 96 ans a véritablement initié à l’accompagnement des personnes âgées la directrice novice que j’étais en 1994. Parce qu’elle avait guidé mes premiers pas dans cette nouvelle vie, je lui devais bien de tenir sa main pour ses derniers pas dans ce monde et d’être digne de la confiance qu’elle m’accordait en me confiant ses peurs… et son secret.Nous avions partagé plus de trois années, quand un cancer en sommeil s’est réveillé pour la terrasser à l’aube de ses 101 ans. Christiane voulait franchir ce cap de 100 ans et n’a rien cédé jusqu’au moment où, sitôt ses bougies soufflées, et désormais sans but, elle a laissé le champ libre à la maladie. Le temps n’ayant en rien altéré sa vivacité d’esprit, son médecin traitant…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Côté terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur