Il faut des bénévoles, et que chacun trouve sa place
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Publié le : Dernière Mise à jour : 09.12.2022Par : É. DV.
En s’intéressant de près au quotidien d’une dizaine d’associations et de collectifs bénévoles à l’origine de maraudes en Ile-de-France, Erwin Flaureau a mis au jour un éventail de pratiques où s’opposent des manières différentes de concevoir la relation d’aide. Une réalité qui n’est pas toujours vue d’un bon œil par les professionnels.
Qu’avez-vous observé lors de votre immersion dans les maraudes ?J’ai été frappé de découvrir que, derrière l’image relativement homogène de cette forme d’intervention sociale, se cachent en réalité des manières très différentes de concevoir la relation d’aide avec les sans-abri. Certains vont, par exemple, distribuer des denrées matérielles (couvertures, vêtements, kits d’hygiène, alimentation). D’autres, délestés de tout objet, vont à la rencontre des gens de la rue dans l’unique but de tisser un lien social. Mais le plus marquant est le lien que l’on peut établir entre ce panorama des pratiques et les positions qu’occupent les bénévoles dans l’espace social. J’ai ainsi pu dégager deux grands pôles de maraudes, entre lesquels se dessine un continuum de pratiques. D’un côté, les maraudes constituées de bénévoles…
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