Souvent réduite à sa dimension d’animation et de loisirs, l’éduc pop, vaste mouvement d’expérimentations à la citoyenneté et de pratiques pédagogiques horizontales, se renouvelle doucement grâce à ses marges les plus militantes. De quoi repolitiser un champ du social qui en a bien besoin.
Éducation populaire et travail social sont de vieux compagnons de route, cheminant côte à côte depuis plus d’un siècle. Eprouvés chacun par les exigences du système néolibéral, les dérives de la professionnalisation et leur dépendance aux pouvoirs publics, les deux secteurs semblent trouver un second souffle lorsque leurs marges les plus militantes se rencontrent pour se réinventer. Et si l’éducation populaire constituait, en tant que source d’inspiration et d’espace de réflexion, l’une des voies pour réenchanter l’éducation spécialisée et, plus généralement, l’action sociale ? Et si cette quête du politique, de la participation citoyenne, de l’horizontalité était la solution pour réconcilier une famille professionnelle désabusée avec ses idéaux ?« Je suis convaincue de la nécessité, voire de l’urgence, de tisser davantage de liens entre les deux, estime Alice…
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