En poste depuis cinq ans à l’ADMR de l’Essonne, Angélique Blaise accompagne des personnes en perte d’autonomie dans leur maintien à domicile. Si le lien qu’elle tisse avec elles la motive au quotidien, la dégradation de ses conditions de travail s’accentue dans le contexte économique actuel. Nous avons partagé une journée avec elle.
Alors qu’au dehors le soleil entame sa course à l’horizon, dans la cuisine, le poste de radio entonne les premières nouvelles de la journée. Il est à peine 8 heures lorsque Angélique Blaise arrive au domicile de Josette, 87 ans, la première bénéficiaire à qui elle rend visite ce jeudi. « On se croirait vraiment au mois de mars, lance l’auxiliaire de vie en ouvrant les volets du rez-de-chaussée. Qu’est-ce que cela va être cet hiver ? » Au rythme des différentes tâches ménagères, de l’aide à la toilette et de l’habillage, les sujets de conversation s’enchaînent entre l’octogénaire et la professionnelle. Voilà près de vingt ans maintenant qu’Angélique Blaise est « dans le métier » et cinq ans qu’elle travaille à l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural) de l’Essonne. « Je ne me verrais pas faire autre chose, assure-t-elle.…
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