Recevoir la newsletter

La « patate chaude » des troubles psychiatriques

Article réservé aux abonnés

La crise de l’hôpital, le manque de formation des travailleurs sociaux, l’explosion de la précarité en général et des psychotraumatismes en particulier, le tout dans un contexte où les publics de la rue sont toujours plus nombreux et plus hétérogènes… Entre structures d’urgence saturées, fermeture de lits et non-accès aux soins, la question de la santé mentale et de l’accompagnement des plus exclus reste un casse-tête. Même si des dispositifs innovants misent tout sur la philosophie du rétablissement.
Les sans-abri souffrant de troubles psychiatriques sévères vivent non seulement la double peine de l’errance et de la maladie mentale, mais ils sont également confrontés à une stigmatisation d’autant plus forte que l’accès aux soins est souvent défaillant. « Ce public est vraiment considéré comme la “patate chaude” du système médico-social », déplore Aurélie Tinland, médecin de santé publique, psychiatre et responsable de l’équipe mobile psychiatrique précarité de l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille. « A l’hôpital, on considère que le problème est avant tout social et du côté des structures d’urgence, on estime que le problème est avant…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

L’événement

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur