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Temporalité et précarité

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Alors qu’en 1975 trois quarts des emplois étaient des contrats à durée indéterminée (CDI) à temps plein, cette proportion est passée en 2016 en dessous des 60 %. En se fondant sur des chiffres de l’Insee, de la Dares (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) et de l’Observatoire des inégalités, le sociologue Nicolas Roux observe qu’une part grandissante de la population active alterne entre travail et chômage sur le long terme. Il dépeint ainsi dans son ouvrage une « précarité durable » caractérisée par la discontinuité de l’emploi. L’analyse de l’auteur s’appuie sur la comparaison de deux publics pour qui le CDI reste exceptionnel : les artistes du spectacle et les saisonniers agricoles. L’ouvrage s’intéresse particulièrement à la manière dont ces travailleurs s’adaptent au manque de stabilité. Une façon de « réinterroger une société qui, tout en produisant de la précarité à différents échelons, tend encore à la percevoir comme une réalité exceptionnelle et temporaire alors qu’elle est pour beaucoup une condition durable ».Notes« La précarité durable » – Nicolas Roux – Ed. PUF, 16 €.
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