Au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville, nombre d’associations inscrivent l’insertion professionnelle par le sport comme fer de lance de l’accompagnement proposé aux jeunes en rupture. Nécessaire pour remobiliser, la pratique sportive reste néanmoins un outil prétexte, au cœur d’un travail social complexe et peu formalisé.
Depuis leur impulsion dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) dans les années 1980, les dispositifs d’insertion par le sport n’ont cessé de se développer. L’objectif : créer de la proximité avec de jeunes publics par le biais de la pratique sportive pour les mener vers l’émancipation et l’intégration au sein d’une société parfois excluante. Les activités proposées mettent en lumière des compétences dont les publics accompagnés n’ont pas toujours conscience. « C’est un levier ludique et facilement mobilisable, explique Aurélie Martin, responsable du programme « sport et santé » de la Fondation de France. Par la théorie du détournement, on peut aborder des questions complexes. L’activité physique permet de mettre des personnes en mouvement et en capacité d’agir sans qu’elles s’en…
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