Dans cette rue calme d’un quartier légèrement excentré de Nantes, la maison où l’association G-xiste a élu domicile en mars 2020 n’attire pas l’œil. Ni panneau, ni nom sur la boîte aux lettres, tout est entrepris pour qu’elle passe inaperçue. C’est une volonté revendiquée par les deux cofondateurs de ce foyer pour femmes sans domicile souffrant de problèmes d’addictions diverses. « On n’indique l’adresse nulle part car beaucoup de nos résidentes ont été victimes de violences durant leur parcours et cette maison doit leur permettre de se sentir protégées », explique Cécile Mamet, éducatrice spécialisée et cofondatrice de l’association.…
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